Diplomatie

Le retour de la Grande Russie

Photo de famille jeudi à Sotchi

Le Sommet ‘Russie-Afrique’ s’est achevé jeudi à Sotchi sur les bord de la mer Noire.

Un succès diplomatique incontestable pour le président Vladimir Poutine qui est parvenu à rassembler une quarantaine de dirigeants africains parmi lesquels Faure Gnassingbé.

Contrairement aux réunions avec la Chine, aucun contrat majeur n’a été annoncé. Les autorités russes se sont engagées à effacer la dette des pays africains et à doubler les échanges commerciaux bilatéraux pour dépasser les 40 milliards de dollars au cours des quatre à cinq prochaines années.

Seul le secteur de l’armement est en pleine croissance.

Une déclaration commune entre la Russie et l'Afrique a été signée pour conclure le sommet de Sotchi.

Celle-ci dénonce notamment les "diktats politiques et le chantage monétaire" et appelle à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, "pour lui donner une plus grande représentativité", selon le texte de cette déclaration publié sur le site du Kremlin.

"Nos pays, sur la plupart des secteurs à l'ordre du jour sur la scène internationale, sont proches ou au moins convergents", a expliqué le président russe.

Pour Moscou, ce Sommet était une première étape dans sa stratégie de retour en Afrique. L’objectif est de développer des relations politiques qui pourront être utiles lors de votes cruciaux aux Nations Unies ou à l'occasion de crises internationales.

Après le Moyen-Orient, la Grande Russie revient sur le continent.

Les participants ont promis de se revoir dans 3 ans pour un prochain Sommet.

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