Eco & Finance

La pêche nationale se meurt

Ouro-Koura Agadazi (centre) et les experts du CPCO

Le Togo accueille mardi une rencontre régionale du Comité des pêches du Centre Ouest du Golfe de Guinée (CPCO). Objectif :  renforcer les capacités des pays de la région pour permettre une réduction de la pêche illégale.

Elle représenterait, selon la Banque mondiale, 37% des débarquements à quai dans la sous-région.

La rencontre réunit des experts des six Etats membres du CPCO, Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Gambie, Nigéria et Togo.

Lors de l’ouverture des travaux, le ministre togolais de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Ouro-Koura Agadazi, a réaffirmé l’engagement de son pays à collaborer avec tous les Etats de la sous-région pour arriver à bout de la pêche pirate. 

Des 54 pays qui composent l’Afrique, 38 ont des littoraux ou sont des îles. Avec ses 42 000 km de littoraux, c’est la dernière grande région sans protection maritime. Sans une stratégie exhaustive pour faire respecter les lois, surveiller et promouvoir l’économie maritime et ses ressources, l’Afrique perd des milliards de dollars chaque année et est la proie de nombreux criminels.

Les pertes globales causées par la pêche illégale coûtent entre 10 et 23.5 milliards de dollars par an. Les prises illégales sont en train de devenir la norme. Les super-chalutiers étrangers n’hésitent pas à piller des centaines de tonnes de poisson par jour pour les exporter en Europe, tandis que les prises des pêcheurs locaux sont limitées en général à ce qu’ils peuvent ramener sur des pirogues de 8 m.

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