Environnement

Un business qui ne s'érode pas

Koffi Adadi

L’une des causes de l’érosion côtière – mais ce n’est pas la seule – dont est victime le Togo est l’exploitation du sable marin. C’est théoriquement interdit depuis près d’un décennie, mais le business continue de prospérer.

Il suffit de voir la noria de camions bennes le long de la côte pour comprendre que peu de monde respecte la mesure, sans prendre conscience de la gravité pour l’environnement et pour les populations riveraines dont les maisons et les cultures sont avalées par l’océan.

Oui, bien sûr, des actions coup de poing sont menés de temps à autres par la police comme mercredi dans la préfecture du Golfe, mais cela est bien insuffisant pour mettre un terme à l’activité.

‘J'invite la population à ne pas acheter de sable marin. Ils deviennent ainsi receleurs et encourent une peine de prison allant jusqu’à cinq ans et une amende de 50 millions de Fcfa’, a rappelé Koffi Adadi, directeur général de l'ANGE (Agence nationale de gestion de l’environnement).

L’illégalité ne semble pas effrayer les commerçants qui proposent ce sable au bord de la route.

Il faudra sévir d'une manière ou d'une autre.

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