Le gouvernement, avec l’appui de l’Unesco et des autorités indiennes, a lancé lundi le Projet d'appui au développement durable des populations vivant à proximité du parc national de Fazao-Malfakassa.
Ce parc est un site touristique remarquable. Il est adossé à la chaîne des monts Fazao-Malfakassa, somptueusement vêtu d'une mosaïque de formations végétales, essaimé de belles galeries forestières et de plaines fertiles colonisées par de nombreuses espèces végétales réputées pour leur arôme suave.
D'une superficie de 192.000 hectares, il est un sanctuaire pour les oiseaux, les primates, et les reptiles.
Pour survivre, les habitants ont des pratiques qui contribuent à la dégradation du site. Il faut donc leur apporter une aide qui leur permette de développer des activités rémunératrices tout en préserver la réserve animale et végétale. 350 foyers sont concernés. L’objectif est de créer 1.500 emplois.
‘Il faut protéger le parc pour en faire une réserve de biosphère grâce à sa richesse exceptionnelle. C’est absolument nécessaire compte-tenu des menaces environnementales. La population qui vit sur place doit y contribuer’, a expliqué Yao Ydo, le représentant régional de l’Unesco.
Le projet s’étend sur 2 ans et disposera d’un budget d’un million de dollars.
Les populations seront formées pour une exploitation de cla réserve en prenant en compte le principe de restauration et de préservation de l’environnement.
Pour David Wonou Oladokoun, le ministre de l’Environnement, l’initiative est un pas supplémentaire dans la protection des aires protégées et dans le développement durable.