La justice a décidé de remettre en liberté une vingtaine de personnes interpellés et condamnés pour des actes de violence lors des manifestations organisées par l’opposition début septembre. D’autres avaient bénéficié de cette mesure de clémence au mois de novembre. Le week-end dernier, deux imams poursuivis pour des prêches non-conformes avec leur fonction avaient pu quitter la prison de Lomé.
Des libérations qui interviennent dans un contexte ou le pouvoir et l’opposition devraient engager des discussions sur les réformes constitutionnelles.
Les opposants réclament maintenant le même traitement pour les personnes incarcérées dans les affaires d’incendie des marchés de Lomé et de Kara (janvier 2013). L’instruction se poursuit dans l’attente d’un procès.
Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, a cependant estimé mardi que ces mesures ‘étaient une bonne chose’.
L’opposition prévoit trois nouvelles journées de manifestation mercredi, jeudi et samedi.