Justice

Mineurs : justice spécialisée et protectrice

La répression n'est pas toujours la bonne solution

Le projet intitulé « Amélioration de l’accès à la justice pour les enfants au Togo » a été lancé jeudi par le ministre de la Justice, Puis Agbetomey, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Kolani Yentchare, le représentant de l’UNICEF, Isselmou Boukhary, et l’ambassadeur européen à Lomé, Nicolas Berlanga Martinez

Financé à hauteur  de 820 millions de Fcfa sur le budget du XIe Fed ( 80% par l’UE et 20% par l’Unicef), le projet vise à renforcer le système de justice en faveur des mineurs.

D'une durée de 3 ans, il contribuera à asseoir les bases d'une justice spécialisée et protectrice pour tous les mineurs, qu’ils soient présumés auteurs, victimes ou témoins à travers un mécanisme d'aide juridictionnelle et de prise en charge appropriée.

Au total 3.600 enfants dont 2.700 enfants victimes, et 900 enfants de moins de 18 ans en conflit avec la loi seront pris en charge conformément aux normes et standards internationaux, indique le communiqué publié par la représentation de l’Union européenne.

Le projet vise aussi à renforcer les capacités des magistrats et plus globalement des autres professionnels de justice.

L’objectif es de réduire le taux de détention des mineurs et d’assurer leur réinsertion sociale. L’idée est d'élaborer des mécanismes alternatifs à la détention. Des appuis seront apportés aux structures destinées à accueillir des jeunes en difficultés.  Un nouveau bâtiment, d’une capacité de 60 places, sera construit pour la Brigade pour mineurs de Lomé. 

Cette action sera couplée avec la réhabilitation du centre d’orientation et de réinsertion sociale de Cacaveli afin de pouvoir offrir un environnement favorisant des activités éducatives et de réinsertion.

Il est également prévu l’aménagement d’un centre d’orientation et de réinsertion à Kara (Nord du Togo).

Le budget prévoit aussi un appui technique et financier en faveur d’ONG travaillant aux côtés d’enfants victimes ou en conflit avec la loi pour favoriser leur réinsertion.

Dernier volet de cet ambitieux programme, la révision du Code de l'enfant.

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