Médias

A quelle date ?

Libre au gouvernement de fixer ou non une nouvelle date

Le gouvernement acceptera-t-il de repousser de quelques jours la date de l’élection présidentielle comme l’a suggéré la Cédéao ? Dans Forum de la Semaine, Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale, explique qu’il n’y a pas d’inconvénients majeurs. On devrait être fixé dans la soirée ou vendredi. Le gouvernement peut choisir de conserver le 15 avril ou de reporter de 5 à 10 jours. C’est son choix.  

Le Dialogue et Chronique de la Semaine évoquent un 'probable report'.

Le Correcteur, proche de l’opposition, explique que la recommandation de la Cédéao est destinée ‘à arrêter Faure dans sa folle course vers des élections catastrophiques’.

Ce report (éventuel) ‘remet en question les desseins obscures de Faure Gnassingbé’, assure de son côté Liberté.

Le gouvernement pourrait accepter de repousser le scrutin pour satisfaire les desideratas de Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’ANC, explique Chronique de la Semaine.

Le même Jean-Pierre Fabre a été nourri au biberon de Lomé II (résidence du président Gnassingbé Eyadema, décédé en 2015) et a bénéficié de la bienveillance du pouvoir pendant de longues années. Affirmations contenues dans un mémorandum que publie Waraa. Thème également développé par Nouvelle Opinion.

Les journaux reviennent sur les incidents qui se sont produits mercredi à à Gléi, une localité située à quelques kilomètres d’Atakpamé. Des affrontements entre écoliers, lycéens et forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés. Des affrontements regrettables conséquence directe du mouvement de grève lancé par la Synergie des travailleurs du Togo.

Il y a eu 20 blessés dont un gendarme dans un état très sérieux, indique Forum de la Semaine.

Toujours dans l’excès, Le Correcteur parle de ‘Barbarie et sauvagerie extrême des forces de l’ordre dans l’Ogou en réponse aux manifestations des élèves, toute la population de Gléi réprimée dans le sang hier’.

Son confrère Liberté poursuit sur la même ligne éditoriale : ‘Une dizaine de jeeps à bord desquels des militaires lourdement armés ont été envoyés depuis le camp de Témédja dans le but de libérer la situation. Mais comme pour mater une révolution, les militaires, dès leur descente de véhicules, se sont mis à bastonner les populations’. 

Courrier de la République recommande au gouvernement de discuter avec la STT. Sauf que depuis plusieurs semaines les syndicalistes refusent tout dialogue et profitent du contexte pré-électoral pour créer un climat de tension en incitant les élèves – souvent très jeunes – à descendre dans la rue.

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