Médias

La fin du 'communiqué final'

Mauvaises pratiques, mais un moyen d'arrondir les fins de mois

Rien n’est gratuit. Le contenu rédactionnel de certains journaux, radios ou TV est sujet à caution.

En effet, il est de tradition au Togo et ailleurs dans la région de conditionner la couverture d’un évènement en échange d’une rémunération. Quelques dizaines de milliers de Fcfa ou des bons d’essence donnés au journaliste.

Ce que l’on appelle ici ‘communiqué final’.

Ces pratiques ne concernent pas uniquement les entreprises privées, mais également les ministères et les institutions publiques.

Pour le ministre de la Communication, Akodah Ayewouadan, ces pratiques ’n’honorent pas la profession et violent l’article 6 du code de déontologie des journalistes’.

Désormais, tout reporter travaillant pour un média d'Etat pris la main dans le sac sera sanctionné, prévient le ministre.

Pas sûr que cette annonce soit très appréciée par la profession.

De nombreux journalistes du privé peu ou pas payés survivent grâce aux enveloppes données lors des conférences de presse, lancements de produits ou annonces diverses.

La mise en demeure officielle ne concerne que les organes de presse dans le giron de l'Etat.

Pour le lecteur, cette disposition devrait être un gage de sérieux quant à la nature articles publiés ou des reportages diffusés. En théorie. 

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