Politique

Dernière ligne droite

Pas d'obstacles majeurs pour l'adoption des réformes

La commission des lois de l’Assemblée a entamé mardi l’étude du projet de loi sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Il contient deux innovations majeures. D’abord, la limitation du mandat présidentiel (2 termes de 5 ans maximum) et l’introduction du scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Le texte avait été présenté en 2017, mais faute d’une majorité suffisante, il n’avait pas été adopté. Une déconvenue à l’origine de la crise politique qui a secoué le pays pendant 18 mois.

A l’issue des élections législatives de décembre 2018, la composition de l’Assemblée a évolué. Les tenants d’une opposition dure ne siègent plus dans l’hémicycle – résultat du boycott du scrutin. Les nouveaux députés, membres de l’opposition, ont une position plus conciliante tout en conservant leur indépendance vis à vis du pouvoir.

Les réformes pourraient donc être adoptées dans les mois à venir.

Il y a urgence. L’élection présidentielle aura lieu au premier semestre 2020. 

Chantal Yawa Tsègan, la présidente du Parlement, a demandé aux élus de privilégier la tolérance et l’intérêt national.

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