La torture est bannie au Togo et sévèrement réprimée par le nouveau code pénal.
‘A tous points de vue, en matière de droits l’homme, il est reconnu que le Togo a enregistré et continue d’enregistrer des progrès. Nous nous en félicitons car la notion de droits de l’homme, de notre point de vue, est un concept universel qui ne doit souffrir d’aucune divergence ou contestation’, a déclaré mardi Pius Agbetomey, le ministre de la Justice.
Il intervenait à l’occasion d’une réunion des acteurs engagés dans la lutte contre la torture organisée par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT).
‘Le code pénal criminalise la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants et il prévoit de lourdes sanctions allant jusqu’à 50 ans de prison’, a rappelé l’officiel.
Le Togo s’est engagé dans un vaste programme de modernisation de la justice aidé par ses partenaires comme l’Union européenne. L’un des volets porte sur la modernisation des centres pénitentiaires et la construction de nouveaux établissements. En outre, les délais d’instruction, cause de la surpopulation carcérale, devraient être réduits.
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) est garante des progrès accomplis et veille au respect des libertés fondamentales.