Politique

Peu de moyens, mais une forte ambition

Komi Wolou

Komi Wolou, le candidat du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR, opposition) se veut combattif. Très discret depuis le début de la campagne, il espère que sa tournée de porte à porte sera concluante. Il mise beaucoup sur les réseaux sociaux dont l’influence est grandissante.

Republicoftogo.com: Il ne vous reste que quelques jours pour séduire l’électorat

Komi Wolou : Les rencontres de proximité se poursuivent. Je dois également me rendre en meeting, notamment à Dapaong. Il y a également les initiatives menées par les militants sur le terrain.

Republicoftogo.com : Comparé à Jean-Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo et Faure Gnassingbé, vous n’êtes pas très présent sur le terrain

Komi Wolou : De nos jours, avec Internet et les réseaux sociaux, les caravanes et les meetings sont devenus presque secondaires

Notre projet de société a été largement partagé et compris.

Il faut reconnaitre qu'il faut aussi faire avec les moyens du bord.

De toute façon, même avec beaucoup d’argent, il est tout simplement impossible de toucher tous les électeurs.

Republicoftogo.com : Environ 300 Togolais vivant à l’étranger pourront voter le 22 février. C’est marginal

Komi Wolou : Chaque voix compte. Nous ne négligeons personne, y compris les électeurs de la Diaspora.

Republicoftogo.com : Certains candidats se plaignent de ne pas avoir reçu la dotation de l’Etat pour cette campagne.

Komi Wolou : A ma connaissance, rien n’est arrivé pour le moment. Il est certain qu’avec cet argent, nous aurions pu faire mieux. Je ne me plains pas, c’est juste une question de principe. Les responsables de ma campagne avaient établi un budget qui intégrait l’aide publique.

Je ne pense pas qu’il y ait une volonté délibérée du pouvoir de nous asphyxier. C’est sans doute lié à des questions bureaucratiques.

Republicoftogo.com: UNIR est dans le même cas que vous, semble-t-il

Komi Wolou : Ce parti a beaucoup plus de moyens. La situation n'est pas comparable.

Soyons clairs, ce n’est pas uniquement une question de moyens financiers. Vous pouvez rouler sur l’or et perdre une élection. Ce cas de figure s’est déjà vu en Afrique et dans le monde.

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