
La traite des enfants est une question qui préoccupe les autorités togolaises depuis de nombreuses années. Un dispositif législatif est censé constituer une protection efficace. Dans la réalité, de nombreux enfants sont vendus à des trafiquants et envoyés à l’étranger pour assurer des travaux agricoles ou ménagers.
De l’esclavage moderne souvent cautionné par les parents en échange d'une somme d'argent.
Plus surprenant, des adultes sont également victimes de ce trafic. Dans les pays du Golfe et au Liban, il n’est pas rare de trouver des femmes de ménage travaillant au service de riches familles.
Des réseaux très organisés s’occupent du transport et du placement en échange d’une forte commission. Sur place, les employées reçoivent des salaires de misère. Les conditions de vie et de travail sont déplorables
‘On n'a des dispositions relatives à la traite des enfants. Mais c'est toujours insuffisant que car les trafiquants amènent au Ghana, au Nigeria au Liban ou ailleurs des adultes’, explique Dogbevi Koffi conseiller à la Cour suprême.
Le gouvernement devrait annoncer prochainement la création d’une commission nationale de lutte contre la traite. Cet organisme sera chargé de la coordination entre tous les services concernés.
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