La pneumonie virale marque le pas au Togo. Le virus semble un peu moins actif et la campagne massive de dépistage (20.000 tests PCR réalisés à ce jour) permet d’observer une stagnation de la propagation.
Ce contexte a convaincu les autorités d’alléger un peu les restrictions sanitaires, notamment le couvre-feu et le bouclage de certaines villes.
La libre circulation va permettre une reprise de certaines activités économiques en attendant une normalisation.
Mais l’épidémie est toujours là. Les habitants sont tenus de porter un masque, d’observer la distanciation et de se laver les mains aussi souvent que possible.
L’état d’urgence sanitaire n’a pas été levé. Les frontières aériennes et terrestres demeurent fermées jusqu’à nouvel ordre. Les rassemblements de plus de 15 personnes sont toujours interdits. Ecoles, collèges, lycées et universités sont fermés ainsi que les lieux de culte.
En étroite concertation avec le conseil scientifique, le gouvernement analyse au jour le jour l’évolution de la situation sanitaire. Dès que les garanties seront suffisantes, il sera procédé à des allègements.
Pour le Togo, comme pour tous les pays frappés par le coronavirus, il y a urgence à retrouver une vie normale sachant que le virus ne disparaîtra pas de si tôt. Il faudra vivre avec encore de longs mois.
501 cas de covid-19 ont été enregistrés depuis 3 mois provoquant 13 décès. 260 malades sont guéris.