Le Togo avait abrité en 2016 un sommet extraordinaire de l’Union africaine consacré à la sécurité maritime.
Quatre ans après, où en est-on ? La charte adoptée alors est-elle devenue une réalité ?
Au siège de l’UA, à Addis Abeba, on assure que les choses avancent. Même position à Lomé.
‘Les différentes annexes sont rédigées en vue d’aller de façon globale vers une ratification du texte’, indique Hubert Bakaï, directeur général des Affaires maritimes.
La Charte de Lomé, un outil qui se veut contraignant, porte sur la prévention et la répression de la criminalité transnationale en mer, notamment le terrorisme, la piraterie, les vols à main armée à l’encontre des navires, le trafic de drogue, de migrants, la traite des personnes, la pêche illicite non déclarée et la prévention de la pollution en mer.
Le document promeut le développement d’une économie bleue, durable et respectueuse de l’environnement.
A ce titre notamment la Charte prévoit la mise en œuvre d’une politique commune de pêche et d’aquaculture favorisant la conservation, la gestion et l’exploitation des stocks de poissons et édicte des mesures efficaces contre la pêche illicite.
L’ambition du Togo est d’amener cette Charte aux Nations Unies. Il faudra pour cela qu’elle soit ratifiée par une majorité de pays africains.