La campagne pour les législatives ivoiriennes du 11 décembre s'est ouverte samedi, un scrutin boycotté par le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, transféré à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité commis durant la crise du début 2011.
Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), et ses alliés ont décidé de boycotter le scrutin, pour protester notamment contre la détention de plusieurs dizaines de personnalités de leur bord depuis la fin de la crise.
Des candidats issus du camp Gbagbo, évalués à au moins plusieurs dizaines, devraient toutefois concourir sans étiquette, selon des sources concordantes.
Le rapport de forces entre le parti du président Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR), et celui de l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui iront en rangs dispersés malgré leur alliance, est l'un des principaux enjeux du scrutin.