Les Centrafricains se sont rendus aux urnes dimanche en nombre pour choisir leur président et leurs députés lors d'élections sans incident majeur signalé, avec pour principal enjeu la paix dans leur pays miné par des conflits.
L'opposition a dénoncé des irrégularités lors du scrutin, accusations balayées par le président sortant François Bozizé (photo), élu en 2005 et qui brigue un nouveau mandat.
M. Bozizé était arrivé au pouvoir en 2003 par un coup d'Etat dans ce pays rendu exsangue par de multiples rébellions, mutineries militaires et putsch.
Il est donné favori face à quatre autres candidats à la présidentielle que plus de 1,8 million de Centrafricains -sur près de 4,5 millions- étaient appelés à départager aux urnes.
Ses principaux adversaires sont le président qu'il a renversé Ange-Félix Patassé (1993-2003), l'ex-Premier ministre (2001-2003) Martin Ziguélé, un ancien assureur réputé bon gestionnaire, et Jean-Jacques Demafouth, ex-ministre de la Défense et chef d'une des principales ex-rébellions.