Région & Afrique

Kadhafi a rencontré son destin

Mouammar Kadhafi a été tué jeudi dans le dernier assaut contre sa ville natale Syrte, désormais libérée, ont annoncé les nouvelles autorités. Plusieurs membres de son clan ont également été arrêtés ou tués, alors que Seif al-Islam est toujours en fuite. Selon des images diffusées par les télévisions Al-Arabiya et Al-Jazira, Mouammar Kadhafi était vivant au moment de sa capture.

L'annonce de sa mort a donné lieu à des scènes de liesse dans Syrte, à Benghazi et à Tripoli, avec des concerts de klaxons, des tirs de joie et des embrassades. Selon un responsables militaire du CNT, l'un des fils du dirigeant déchu, Mouatassim, a été retrouvé mort à Syrte. L'ex-ministre de la défense Aboubakr Younès Jaber a aussi été tué, alors que son porte-parole, Moussa Ibrahim aurait été arrêté.

Le premier ministre du CNT Mahmoud Jibril a de son côté indiqué que "des combats étaient en cours à Wadi al-Athr, près de Syrte. Les Thowars (révolutionnaires) ont attaqué un convoi" dans lequel les nouvelles autorités "pensent" que Seif al-Islam, fils et successeur potentiel du Guide, s'y trouverait.

D'après le ministre de l'Information du gouvernement provisoire, Mahmoud Chamman, Mouammar Kadhafi a été mortellement blessé dans une attaque menée par les forces du CNT. Un responsable militaire du CNT, Abdel Madjid Mlegta, a déclaré pour sa part que le "Guide" déchu avait été touché dans un raid aérien mené par l'Otan.

Plusieurs chaînes de télévision ont diffusé une photo de M. Kadhafi, le visage ensanglanté, présentée comme un cliché pris après sa mort.

Après l'annonce du décès de l'ex-leader libyen, l'Union européenne a salué "la fin d'une ère de despotisme et de répression" en Libye. L'Italie a estimé que "la guerre est finie", la France a salué "la fin de la tyrannie". Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté estimé que cette mort constituait une "transition historique" pour la Libye.

La Suisse a pour sa part lancé un appel au dialogue et au "respect des droits humains et du droit humanitaire international". Pour le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), la mort de l'ex-dictateur permettra au CNT "de poursuivre son travail vers une transition démocratique".

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