La représentante du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, Margaret Vogt, a rappelé devant les membres du Conseil de sécurité l'urgence de créer une force neutre pour « contenir l'état actuel d'anarchie » régnant dans ce pays. Elle leur a également demandé d'envisager des sanctions contre les éléments de la Séléka, responsables de violations flagrantes des droits de l'homme.
« Le Conseil de sécurité doit agir rapidement pour protéger la population de l'assaut de ces groupes armés », a-t-elle déclaré, estimant que le moment est venu d'envisager l'imposition de sanctions individuelles contre les auteurs de ces violations flagrantes du droit international.
Les hostilités ont éclaté en Centrafrique en décembre 2012, lorsque la coalition rebelle Séléka a lancé une série d'attaques, pris le contrôle des principales villes du pays puis s’est emparée de Bangui, avant d'accepter d'entamer des pourparlers de paix sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).
Les accords de Libreville conclus en janvier 2013 précisent que toutes les forces de sécurité doivent être cantonnées, désarmées et démobilisées pour être converties en une force de sécurité réformée.