L'Afrique risque d'être privée d'accès aux énergies fossiles, en raison des hausses des cours, et n'aura pas d'autre option que de se tourner vers les énergies alternatives, a affirmé mercredi le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi (photo).
Le chef de gouvernement éthiopien, qui s'exprimait lors du Forum économique mondial (WEF) à Davos, a estimé que le coût élevé de l'énergie classique pourrait au final bénéficier aux pays en développement en les obligeant à accélérer le rythme de l'innovation.
La plupart des Africains seront exclus de l'énergie moderne, il est donc crucial d'avoir accès aux carburants verts et à l'énergie solaire, a ajouté M. Meles.
En Afrique, nous pensons que les énergie fossiles sont déjà rationnées. (...) Peut-être qu'il s'agit d'une forme de bénédiction, qui nous force à chercher un approvisionnement alternatif, a-t-il poursuivi.
Selon le Premier ministre éthiopien, un projet de transport ferroviaire en Ethiopie alimenté à l'énergie hydroélectrique représente le type de projet qui prévaudra à l'avenir.
L'Afrique n'a pas d'autre option que de suivre la voie du développement vert, a insisté le Premier ministre.