Région & Afrique

« Le cauchemar est terminé »

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à Abidjan à l'issue d'une offensive généralisée des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par les forces françaises et la mission de l'ONU (ONUCI). Le gouvernement Ouattara a promis qu'il serait jugé.
"Le cauchemar est terminé", a déclaré Guillaume Soro, le premier ministre du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara. "Après d'âpres combats, encerclés et vaincus, M. Gbagbo et son épouse Simone Gbagbo viennent de se rendre et sont à présent aux arrêts", a-t-il dit sur la télévision pro-Ouattara TCI.
M. Soro a appelé au "ralliement" les forces restées fidèles à l'ex-président. "Il ne peut y avoir de chasse à l'homme, rejoignez donc les forces républicaines", leur a-t-il dit. M. Ouattara devait s'exprimer à 20H00 locales (22h00 suisses) sur la TCI.
Selon l'ambassadeur de France à Abidjan Laurent Gbagbo, 65 ans, a été arrêté en compagnie notamment de son épouse Simone, considérée comme une "dure" du régime, et de son fils Michel, né d'un premier mariage. Ils ont été conduits à l'Hôtel du Golf, le quartier général d'Alassane Ouattara.
"Laurent Gbagbo va bien et son épouse est avec lui. Il va pouvoir répondre de ses actes", a déclaré l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris. L'organisation Human Rights Watch (HRW) a exigé que M. Gbagbo soit traité de "manière humaine", mais qu'il ne bénéficie pas "d'un exil doré" à l'étranger qui l'exempterait de poursuites pour "crimes contre l'humanité".

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