Région & Afrique

Philippe Mangou lâche Gbagbo

L’offensive des partisans d’Alassane Ouattara se poursuit avec succès en Côte d’Ivoire. Les forces fidèles au président ivoirien reconnu par la communauté internationale sont entrées jeudi dans la ville d'Aboisso, et ne sont plus désormais qu’à 110 kilomètres d’Abidjan, la capitale économique restée fidèle à l’"autre" président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de laisser son siège malgré la fore pression diplomatique.
D’autres colonnes de véhicules des pro-Ouattara ont par ailleurs été vues jeudi matin dans la localité de Nzianouan, située à environ 130 km au nord-ouest d'Abidjan. Cette localité se trouve sur le grand axe routier reliant la capitale politique Yamoussoukro, tombée mercredi sans combat aux mains des forces pro-Ouattara. Laurent Gbagbo a "encore quelques heures pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et ce sera beaucoup plus compliqué pour lui", avait averti mercredi Guillaume Soro, Premier ministre d’Alassane Ouattara.
A Abidjan, la tension est montée d’un cran. Des tirs à l'arme lourde ont été entendus à la mi-journée près d'un important camp de la gendarmerie fidèle au président sortant. La principale prison de la ville, la Maca, a été ouverte et plus de 3.000 détenus se sont faits la belle.
Le président sortant a dû faire face jeudi à la défection du chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne. Philippe Mangou (photo) s'est réfugié mercredi soir à la résidence officielle de l'ambassadeur sud-africain à Abidjan.

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