Les Experts gouvernementaux des pays membres de la Cédéao sont parvenus jeudi à Lomé à se mettre d’accord sur un «Guide d’harmonisation des législations nationales sur les armes légères et de petit Calibre en Afrique de l’Ouest (ALPC) ».
La délibération a été rude, mais le document a finalement été adopté, s’est félicité, le Colonel Ali Nadjombé, président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères au Togo.
Le ministre de la sécurité, Gnama Latta, a jugé très dangereux pour la sécurité des Etats, que sur les 8 millions d’armes en circulation dans l’espace Cédéao, 6 millions soient détenues par des civils.
«Cette convention vient donner un frein à des législations nationales désuètes. Cela apporte un nouveau souffle par rapport à la dimension et à l’évolution du phénomène », a-t-il déclaré.
Les guerres civiles actuelles ou passées en Afrique ont créé un vaste marché dans lequel les groupes armés et les déliquants n’ont que l’embarras du choix. Une AK47 (la célèbre Kalachnikov) se négocie en Afrique de l’Ouest pour quelques centaines de dollars.