«Dès cette semaine, je serai à New York pour faire un briefing au Conseil de sécurité sur l’évolution du processus de médiation au Mali et dire tout l’appui que nous attendons de la communauté internationale», a déclaré lundi le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays assure, à la demande de la Cédao, une médiation dans la crise malienne.
Lors d’une réunion de crise mercredi dernier au Togo, les dirigeants de la Cédéao, mais également de l’UEMOA et de l’Union africaine ont décidé de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU afin d’obtenir un quitus pour le dépliement d’une force militaire au Mali et une possible intervention militaire au nord, contrôlé par les Touaregs et des groupes islamistes.
« Nous allons dégager les pistes qui vont nous mener vers une paix pour le Mali et pour le nord de ce pays », a ajouté M. Bassolé.
Rappelons que le Togo est membre non-permanent du Conseil de sécurité.