Cédéao

Esprit de compromis

Photo de famille des dirigeants de la Cédéao

La 52è session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (Cédéao), actuellement présidée par le Togo, a affirmé, samedi à Abuja, son attachement à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans l’espace Cédéao qui sont "des conditions sine qua non pour la le développement économique durable dans la région".

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux du sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement ouest-africains restent préoccupés face à l’expansion des attaques terroristes dans la région, exprimant leur détermination à poursuivre, sans relâche, le combat contre le terrorisme, et saluant les efforts déployés aux niveaux national et régional pour prévenir et faire face à ce fléau. 

A cet égard, le Sommet s’est félicité des résultats positifs enregistrés par la Force multinationale mixte du Bassin du Lac du Tchad dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram et des avancées considérables réalisées dans l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel. 

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao ont, par ailleurs, salué l’adoption des résolutions 2359 et 2391 aux termes desquelles, le conseil de sécurité des Nations Unies apporte son appui politique à la force conjointe du G5 Sahel et demande à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) d’appuyer en logistique et en matériel cette force. 

Le sommet a, en outre, encouragé vivement les Etats membres à mieux partager les renseignements et informations entre eux afin de lutter contre le terrorisme dans la région.

Les membres de l’organisation ouest-africaine ont exprimé leur profonde indignation face aux traitements inhumains infligés aux migrants et réfugiés africains en Libye rapportés par les médias.

Les chefs d’Etat ont souligné leur fermeté face à la situation en Guinée Bissau avec la menace de sanctions collectives ou individuelles si aucune solution à la crise politique que traverse le pays n'est trouvée dans les deux mois. 

A propos du Togo, la Cédéao a appelé à la tenue d’un dialogue ‘dans un esprit de compromis’ tout en saluant les efforts déployés par le gouvernement pour parvenir à l’ouverture de discussions.

L’organisation régionale encourage les différentes parties à ‘s'engager dans les plus brefs délais à un large dialogue (...) pour la mise en oeuvre de réformes politiques respectant l'ordre constitutionnel et les institutions démocratiques’.

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