Cédéao

Faciliter la circulation des biens et des personnes

Comment rendre performant l'axe routier –stratégique- entre Abidjan et Lagos ? Cette question a été débattue lundi à Accra par des responsables de l'ensemble des pays concernés : Nigeria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d'Ivoire. Un atelier qui réunissait des représentants des douanes et des spécialistes des routes. Atelier organisé sous les auspices de la Banque mondiale et du secrétariat de la Cédéao.

Pour le Dr Comla Kadje de la Cédéao, cette axe routier qui devait faciliter les échanges économiques entre ces pays est devenu totalement inopérant en raison des attentes insupportables aux frontières et de la multiplication des contrôles policiers tatillons. Pour ne pas évoquer le racket et l'intimidation pratiqués par certains fonctionnaires.Selon lui, l'attente aux postes de douanes est même un vecteur aggravant de l'épidémie de sida car les chauffeurs sont parfois contraints de passer plusieurs nuits sur place

Cette situation a ralenti le volume des échanges régionaux, affirme M. Kadje.

En écho, Anca Dumitrescu de la Banque mondiale, a souligné qu'il était impératif de simplifier les formalités aux postes-frontières en informatisant au maximum.

« Il ne suffit pas de construire des routes reliant les cinq pays ; le plus important est de s'assurer que les différents départements en charge des contrôles frontaliers (douanes, police, etc…) fassent preuve d'efficacité », a noté Mme. écho, Anca Dumitrescu.

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