Cédéao

L'heure n'est plus aux tergiversations, mais à l'action

"L'heure n'est plus aux tergiversations, mais à l'action concertée (...). Il faut agir face à l'inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali", a déclaré lundi à Abidjan le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, à l’ouverture d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest.

Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, dont celui du Togo, Elliott Ohin, étudient le déploiement d'une force au Mali pour aider à la reconquête du nord, occupé par des groupes islamistes armés. Ils ont examiné les propositions des chefs d'état-major de la Cédéao. Ils vont ensuite rendre compte à leurs chefs d'Etat qui répondront formellement dans les jours à venir à la demande d'aide formulée début septembre par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré.

La Cédéao prépare depuis plusieurs mois le déploiement de 3.300 soldats, mais se heurte aux hésitations des nouvelles autorités maliennes quant à la mission exacte dévolue à cette force militaire. 

Une situation qui rend perplexe les membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui préfèrent y voir un peu plus clair avant de donner leur feu vert.

Le 26 septembre prochain, le sujet sera évoqué à New York à l’occasion d’une conférence internationale sur le Sahel, présidée par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et à laquelle participeront les officiels togolais.

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