Parvenir à l’intégration, c’est l’objectif de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Circuler sans contraintes, s’installer dans un des 15 Etats membres en toute liberté, commercer sans frontières, ce serait l’idéal, mais ce n’est pas encore la réalité.
Il reste à faire évoluer les mentalités, casser les vieilles habitudes protectionnistes, convaincre les dirigeants politiques et économiques des énormes atouts d’une véritable intégration.
La première responsabilité revient aux législateurs qui doivent adapter les textes nationaux aux dispositions communautaires.
Et de côté, il y a encore du boulot.
La Cédéao organise des sessions d’information en direction des députés sur la nécessité d’aller de l’avant.
Une réunion de ce type s’est ouverte mardi à Lomé en présence du président de l’Assemblée nationale, de plusieurs ministre (Economie & Finances, Affaires étrangères, notamment) et de plusieurs diplomates accrédités.
Ministres députés et diplomates mardi à Lomé
Garba Lompo, le représentant de la Cédéao à Lomé, souligne que si le Togo a effectivement commencé à appliquer certains textes communautaires, des hésitations demeurent constatées pour ratifier les autres textes.
‘Il est utile d’attirer l’attention des parlementaires qu’une dizaine de normes communautaires demeure encore en souffrance ou en attente de ratification’, a-t-il indiqué.
Dama Dramani, le président de l’Assemblée a assuré que les élus étaient attachés à l’idéal communautaire et qu’ils joueraient leur partition avec dans le processus de ratification des textes fondamentaux de la Cédéao.
L’organisation régionale affiche des objectifs ambitieux avec une ‘Cédéao des peuples’ en 2020 et une monnaie unique un an plus tard.
Première étape concrète, l’introduction en 2016 d’une même carte d’identité biométrique pour tous les habitants des 15 Etats membres.
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