Cédéao

Majorité et opposition dénoncent le non respect des accords de Conakry

Le pays traverse une grave crise depuis deux ans

En dépit des pressions exercées par la Cédéao et des sanctions imposée début février contre 19 personnalités politiques, aucun signe pour une sortie de crise en Guinée Bissau.

Les cinq partis politiques signataires de l'accord de Conakry contestent la nomination du nouveau Premier ministre, Artur Silva, et refusent d'intégrer son gouvernement.

Le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, qui a nommé un Premier ministre sans l'accord des partis, se retrouve isolé puisque ses soutiens rejoignent le camp de la contestation. 

‘Le PAIGC (majorité) n'intégrera pas un gouvernement qui ne respecte pas scrupuleusement l'accord Conakry’, a déclaré Domingos Simoes Pereira, le président de cette formation.

Le Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième force politique, signataire de l'accord de Conakry et qui soutenait jusqu'à présent le chef de l'Etat, s'est démarqué de lui en refusant également d'intégrer le gouvernement.

Par ailleurs, les 15 députés exclus du PAIGC exigent maintenant que le chef de l'Etat nomme un Premier ministre de consensus comme le recommande l'accord de Conakry, signé sous la supervision de la Cédéao.

Majorité comme opposition contestent les décisions prises par José Mario Vaz qui se retrouve de plus en plus isolé.

Le président de l’organisation régionale, Faure Gnassingbé, poursuit ses consultations avec ses homologues pour tenter de trouver une issue à une crise qui dure depuis 2 ans.

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