Cédéao

Que faire au Mali ?

Le ministre togolais des Affaires étrangères, Elliott Ohin (photo), accompagné de hauts responsables des Forces armées (FAT), participe lundi et mardi à Abidjan à une réunion du Conseil de paix et de sécurité de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest).

Une réunion qui a un sujet unique : l’éventuel déploiement d'une force militaire au Mali. Le dossier est sur la table depuis le coup d’Etat et la prise d’une moitié du pays par les islamistes. La Cédéao et l’Union africaine comptent sur une résolution du Conseil de sécurité pour donner un caractère international à l’opération. Il en sera d’ailleurs question la semaine prochaine à New York à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’organisation régionale envisage de déployer 3000 soldats au Mali ; le Togo s’est engagé à fournir un contingent de plusieurs centaines d’hommes.

A Bamako, les dirigeants ont une position ambiguë. Ils se disent favorables à une intervention militaire ouest-africaine, mais limitée à un soutien logistique et aérien à l’armée nationale. 

Dans ce contexte, le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, a appelé les responsables de la région et ceux du Mali à davantage de cohérence dans les choix qui seront faits pour cette intervention et la définition de sa mission.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.