Cédéao

Rien de nouveau à Bissau

Les sanctions imposées par la Cédéao pourraient faire évoluer la situation

Domingos Simoes Pereira a été très largement réélu (98,03%) dimanche président du Parti africain de l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) à l'issue neuvième congrès de la principale force politique bissau-guinéenne.

Le PAIGC est en conflit depuis plus deux ans avec le président José Mario Vaz à propos de la nomination d'un Premier ministre de consensus. 

Dans le régime bissau-guinéen, le parti vainqueur des législatives désigne le Premier ministre. Le conflit résulte de la persistance du chef de l'Etat à nommer le chef du gouvernement sans l'aval du parti majoritaire. 

L’accord de Conakry élaboré par la Cédéao prévoyait justement l’application de cette disposition. Mais cela n’a pas été le cas.

Du coup, la Cédéao a imposé depuis le 1er février  des sanctions collectives et individuelles à l’encontre de toutes les personnes et organisations qui entravent le processus de sortie de crise. 

L’organisation régionale, actuellement présidée par Faure Gnassingbé, estime que seul l’accord de Conakry est de nature à mettre fin à la crise. Et cela passe par la nomination d’un chef de gouvernement consensuel et d’un gouvernement inclusif. 

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