Cédéao

Un vrai casse-tête

Deux ans de paralysie politique

La crise s’éternise en Guinée Bissau. Deux ans que ça dure. Le président José Mario Viaz ne donne pas l’impression de vouloir respecter l’accord de Conakry. Les récentes sanctions imposées par la Cédéao sur 19 personnalités politiques qui entravent le processus de normalisation, n’ont pas eu d’effets pour le moment.

Les cinq partis politiques signataires de l'accord de Conakry contestent la nomination du nouveau Premier ministre, Artur Silva, et refusent d'intégrer son gouvernement.

José Mario Vaz, qui a nommé un Premier ministre sans l'accord des partis, se retrouve isolé puisque ses soutiens rejoignent le camp de la contestation. 

‘Le PAIGC (majorité) n'intégrera pas un gouvernement qui ne respecte pas scrupuleusement l'accord Conakry’, a déclaré Domingos Simoes Pereira, le président de cette formation.

Le Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième force politique, signataire de l'accord de Conakry et qui soutenait jusqu'à présent le chef de l'Etat, s'est démarqué de lui en refusant également d'intégrer le gouvernement.

C’est dans ce contexte que Faure Gnassingbé, président de la Cédéao, a reçu mardi à Lomé le vice-président de l’Assemblée, Alberto Nambea (PRS).

Comment mettre un terme à la crise et comment contraindre le président Viaz a choisir un Premier ministre consensuel, tels ont été les problématiques évoquées lors de l’entretien.

L’élu bissau-guinéen n’a fait aucune déclaration à la sortie de sa rencontre.

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