Coopération

656 millions pour l’éducation

Le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otéth Ayassor, l’ambassadeur de France au Togo, Dominique Renaux, et le directeur de l’Agence Française de Développement à Lomé, Yves Picard, ont signé jeudi à Lomé une nouvelle convention de financement en faveur du secteur de l’éducation.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Bernadette Essozimna Leguezim-Balouki, ministre des Enseignements primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
Secteur clé pour le développement, l’éducation constitue une des trois priorités de l’aide publique française en faveur du Togo.
Par cette convention, la France met à la disposition du pays, par l’intermédiaire de l’AFD, une subvention d’un million d’euros (près de 656 millions de Fcfa), destiné au financement des activités d’expertise et de renforcement des capacités en appui au ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation (MEPSA).
La France soutient depuis de nombreuses années le développement du secteur éducatif togolais.
Au total, sur les 7 dernières années, plus de 12 milliards de fcfa ont été alloués par l’AFD au secteur de l’éducation de base.
La constance et le volume de ces appuis ont amené localement les bailleurs de fonds à confier début 2007 à l’AFD le rôle de chef de file des partenaires du secteur.
L’Agence française s’est investie, avec l’aide des autres partenaires, dans l’appui à la préparation de la requête du Togo auprès du Comité de Financement de l’Initiative pour la Mise en Œuvre de l’Education Pour Tous (initiative Fast Track).
La subvention de 45 millions de dollars (soit plus de 22 milliards de Fcfa) obtenue le 7 mai dernier à Washington par la délégation togolaise a couronné le succès cette entreprise collective, à laquelle ont participé l’AFD et l’ensemble des partenaires de l’éducation (UNICEF, Banque Mondiale, ONG telles que Aide et Action, Plan Togo, Handicap International, etc ...).
Ces différents financements complètent les actions entreprises par le Togo pour le développement de son système éducatif : les recrutements récents de nouveaux personnels, la suppression des frais d’écolage pour le préscolaire et le primaire publics, les efforts budgétaires en faveur de l’enseignement primaire et secondaire constituent des signaux forts à l’endroit des partenaires du Togo, incitant ces derniers à contribuer à la lutte en faveur de la scolarisation primaire universelle, un des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

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