Coopération

Haro sur les APE

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, participe depuis jeudi à Malabo (Guinée Equatoriale) au 7e sommet des chefs d'Etat du Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).

Le Groupe ACP compte 75 Etats dont 48 pays d'Afrique sub-saharienne, 16 des Caraïbes et 15 du Pacifique.

Dès le début des travaux, les pays membres ont donné le ton en exprimant leur opposition aux Accords de partenariats économiques (APE) avec l’Union européenne qui doivent remplacer l’Accord de Cotonou. 

Le secrétaire général du Groupe des ACP, Mohamed Ibn Chambas, n’a pas caché que ces APE constituaient une « pomme de discorde » avec l’UE.

BIANG

Faure Gnassingbé (gauche) et le président de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema

Ce qui fâche, c’est la réduction du nombre de pays bénéficiant du Système de préférence généralisé, qui propose des réductions de droits de douane ou un accès au marché communautaire en franchise de droits pour les exportations de 178 pays et territoires en développement.

De son côté, le président de Guinée Equatoriale a carrément proposé une solution alternative, la création d’une organisation économique Sud-Sud privilégiant les échanges avec les pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil.

Si le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs, a laissé le libre choix au Groupe ACP, il a avertit que : « Le temps est venu pour les ACP de s'engager ou non dans les APE et d'en recueillir les fruits ou non. Ne pas saisir cette opportunité serait regrettable ».

Les débats se poursuivront vendredi dans une atmosphère que l’on espère moins houleuse.

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