Les négociations ACP-UE pour parvenir à un accord post-Cotonou ont démarré.
Les pays d’Afrique, des Caraïbes, du Pacifique et ceux de l’Union européenne ont lancé le processus pour aboutir à un accord d’ici 2020.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a été désigné négociateur en chef du Groupe ACP.
Le nouvel accord s'entendra comme un partenariat global visant à renforcer les relations entre les parties et à produire des résultats mutuellement avantageux en ce qui concerne des intérêts communs et convergents, indique-t-on à Bruxelles.
Les sujets à inscrire au programme des négociation sont variés et touchent des domaines tels que l'économie et l'investissement, la coopération au développement, la recherche et l'innovation technologique, le changement climatique, la lutte contre la pauvreté, la sécurité, le dialogue politique et les migrations, précise jeudi le site spécialisé Euractiv.
L’objectif est de parvenir à un accord qui tienne pleinement compte des réalités et des problèmes de chaque zone géographique du groupe ACP. Les besoins et les aspirations de l’Afrique ne sont pas les mêmes que ceux du Pacifique ou de la zone Caraïbes.
Robert Dussey entend défendre les intérêts de l’ensemble des ACP et de promouvoir les intérêts spécifiques de chacun.
Les deux ans à venir donneront lieu à des débats ardus.