Coopération

Programmer pour réaliser

Le Togo et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ) ont validé mercredi le nouveau Cadre de programmation par pays (CPP-Togo) pour la période 2013-2017 destiné à accompagner le gouvernement dans les secteurs prioritaires de l’agriculture, du développement à la base, de l’environnement, des ressources forestières ou encore de la sécurité alimentaire.

Le CPP est une initiative qui répond au souci de l’organisation onusienne d’améliorer la pertinence, l’efficacité et l’impact de son assistance.

C’est ce que confirme dans un entretien à Republicoftogo.com Antonio Isaac Monteiro (photo), le représentant de la FAO au Togo.

Republicoftogo.com : Quel l’état actuel de la coopération entre la FAO et le Togo ?

Antonio Monteiro : Elle est au beau fixe. Nous intervenons dans différents domaines et notre mission est d’accompagner le pays dans ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire. C’est une coopération très dynamique.

Republicoftogo.com : La FAO et le gouvernement togolais viennent d’adopter le nouveau Cadre de Programmation Pays. Que peut-on attendre de ce document ?

Antonio Monteiro : C’est une rupture avec le passé. Désormais tout passera par cette feuille de route. Programmer pour réaliser, c’est en quelque sorte notre devise. Nous devons travailler sur le long terme plutôt que de façon ponctuelle.

Le nouveau directeur général de la FAO, José Gracia Da Silva, tient beaucoup à ce document. Il s’est personnellement investi pour son élaboration et sa formulation. Il a compris qu’il faut bâtir un document stratégique à moyen et long terme et c’est ce que nous appelons le Cadre de Programmation par Pays, le CPP que le Togo vient de signer.

Republicoftogo.com : Quelles sont maintenant les obligations du Togo ?

Antonio Monteiro : Le pays doit mobiliser les ressources pour la mise en œuvre. On ne peut pas réaliser les programmes contenus dans le document si on ne dispose pas d’argent. Il va falloir chercher des fonds pour concrétiser les projets. C’est ce qui reste à faire pour parvenir à des résultats. Pour assurer le développement dans les secteurs de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement.

Republicoftogo: Quel est le montant nécessaire pour la mise en œuvre des projets ?

Antonio Monteiro : Compte tenu des priorités, environ 13 millions de dollars. Il y aura bien entendu une contribution financière de notre organisation.

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