Coopération

Traite des personnes : moyens de répression accrus

Renforcer la prévention

L’Ambassade de France à Lomé soutient l’organisation d’une formation de 120 sous-officiers de la gendarmerie nationale togolaise sur la répression et la prévention de la traite des êtres humains qui a débuté mardi.

Cet atelier s’inscrit dans la continuité d’un plan de formation élargi des forces de sécurité togolaises sur la lutte contre la traite des personnes. 

La formation est organisée en partenariat avec les autorités togolaises, avec le Réseau de Lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et l’UNICEF, qui viendront pendant 2 jours partager leur expérience et échanger autour des moyens à développer pour rendre la lutte contre la traite des personnes et la protection des victimes plus efficaces. Cette formation a également pour objectif de doter les enquêteurs de moyens opérationnels et de bonnes pratiques pouvant les aider à renforcer leur action dans ce domaine.

La traite des personnes est considérée comme la troisième forme de criminalité la plus répandue dans le monde, après le trafic d'armes et de stupéfiants. Comme d'autres pays de la région, le Togo n'est pas épargné par ce phénomène, étant à la fois un pays d'origine, de transit et de destination des victimes de la traite des êtres humains. 

Le pays a ratifié en 2004 le "Protocole des Nations unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants" (dit le "Protocole de Palerme") et a depuis adopté des mesures essentielles visant à renforcer la répression de cette criminalité, mais aussi sa prévention et la protection des victimes. Ces mesures sont actuellement en train d’être consolidées à divers niveaux, preuve de l’engagement des autorités togolaises à lutter contre ce fléau.

Cet atelier de formation s'inscrit dans le cadre d'un projet régional d'appui à la lutte contre la traite des êtres humains dans les pays du Golfe de Guinée, financé par la coopération française.

Ce projet, qui se déploie au Bénin, Cameroun, Ghana, Nigeria et Togo, vise à appuyer le renforcement des capacités nationales (notamment par le soutien au système judiciaire et aux organisations de la société civile) et la consolidation des mécanismes de coopération régionale. Il s'agit également de favoriser l'échange de bonnes pratiques et la mise en place d'actions communes entre les pays bénéficiaires destinées à renforcer la prévention de la traite, à améliorer la répression effective des actes constitutifs de traite et à offrir une protection adaptée des victimes.

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