Culture

Afia Mala, la plus cubaine des togolaise

La Diva de la chanson togolaise, Afia Mala (photo), fêtera en novembre à Lomé ses 37 ans de carrière avec un répertoire qui trouve son inspiration dans la Salsa et dans les rues de La Havane. 

Republicoftogo.com : Après une si longue carrièrere, avez-vous le sentiment du devoir accompli ?

Afia Mala : J’ai fait beaucoup de choses, j’ai sillonné beaucoup de pays et j’ai rencontré beaucoup de personnalités grâce à ce métier. Si je regarde dans le rétroviseur pour revoir mes débuts, les difficultés, les angoisses de ce métier, je peux dire que oui j’ai beaucoup évolué. Mais pas encore une mission accomplie.  Je pense qu’il me reste encore beaucoup de chose à faire et à donner.

Republicoftogo.com : Vous avez une prédilection pour la salsa. Pourquoi avoir choisi cette musique ?

Afia Mala : A travers la Salsa, je réalise de vieux rêves. Je ne voudrais pas faire un cours d’histoire, mais on peut dire que de par l’histoire, nos aïeux ont connu une bonne part  de la culture latino américaine ; la Salsa vient justement de là-bas.  Quand on se réfère un peu à la musique togolaise, on retrouve ces pas, ces rythmes latino américains. J’ai quitté mon pays je suis parti à la rencontre de ces gens qui ont crée ces rythmes. Ma répertoire s’inspire ce ces traditions. Et c’est évidemment Cuba qui est la Mecque de la Salsa ; un pays où je passe beaucoup de temps et qui possède les meilleurs musiciens et les studios de production les plus performants.

Republicoftogo.com :  Etes-vous heureuse de faire partie des artistes qui ont contribué à popularise la musique togolaise à l’étranger ?

Afia Mala : Sans modestie je dis que j’ai fais quelque chose pour le Togo, même si mon pays ne m’a pas vraiment accompagné dans mon parcours.

Republicoftogo.com : Quel regard portez-vous justement sur la musique togolaise d’aujourd’hui ?

Afia Mala : Elle a beaucoup évolué ces dernières années grâce à de nouveaux talents, tous très jeunes. Les plus anciens ont quitté la scène. Je regrette en même temps l’absence de producteurs et d’éditeurs et le cancer de la piraterie qui handicapent de nombreux artistes.

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