Le style de l’action présidentielle française a été remis au diapason des souhaits des électeurs : moins impulsif et plus rigoureux. L’équipe de l’Elysée maîtrise, à présent, parfaitement la conduite de l’appareil de l’Etat.
Miné par une guerre de succession, le PS est affaibli et il peine à retrouver les lignes d’un nouveau programme. La crise économique et financière peut, cependant, à terme, permettre à l’opposition de retrouver quelque vigueur unitaire.
Nicolas Sarkozy avait souhaité être le président du pouvoir d’achat. Il doit à présent chercher à redonner à l’Etat un rôle moteur dans l’économie pour surmonter la crise.
C’est cette lente émergence d’une nouvelle société française que décrit Charles Debbasch dans un nouvel essai intitulé « La Sarkozye gouvernante".
Le ministre conseiller à la Présidence du Togo, ancien doyen de l’Université d’Aix-Marseille et constitutionnaliste reconnu publie une chronique écrite d’une plume alerte.
Observation attentive et sans complaisance des grandes mutations par ce fin connaisseur de la politique française.
La Sarkozye gouvernante », L’Harmattan (Paris), 22,50 euros