Culture

Culture de la paix

La directrice Générale de l’UNESCO, Irina Bokova (photo), a achevé vendredi une visite de 24h au Togo. « J’ai la conviction forte que le Togo est sur le chemin d’un développement accéléré axé sur la culture de la paix et de la réconciliation », a-t-elle déclaré dans un entretien à Republicoftogo.com.

Republicoftogo.com : Vous étiez des derniers jours en Côte d’Ivoire, au Togo et au Bénin. Quel était l’objectif de cette tournée africaine ?

Irina Bokova : J’étais porteur d’un message de paix aux trois chefs d’Etat qui ont une grande responsabilité dans la région.

Je pense  à Faure Gnassingbé qui a été reconduit comme président de l’UEMOA, à Boni Yayi, président de l’Union Africaine et Allassane Ouattara, président de la Cédéao.

Ce sont des leaders qui ont de fortes responsabilités et de l’influence, et je suis venu les encourager pour leurs efforts.

Republicoftogo.com : Que peut-on retenir de votre visite au Togo ?

Irina Bokova : Nous avons convenu avec les autorités togolaises de la nécessité de renforcer le système éducatif, l’alphabétisation, l’éducation de qualité, la formation des enseignants, l’emploi  des jeunes, la formation professionnelle et des médias.

Nous continuerons de soutenir nos Chairs UNESCO dans les deux universités publiques du Togo.

Je me réjouis des échanges très fructueux entre nos deux  délégations et je quitte le Togo  avec la forte conviction que cet agenda va contribuer au développement du pays.

J’achève mon séjour avec la conviction que votre pays est fermement engagé sur le chemin d’une culture de la paix, de la réconciliation et aussi d’un développement accéléré.

Republicoftogo.com : Les relations Togo-UNESCO sortent-elles renforcées des discussions de Lomé ?

Irina Bokova : Les relations entre l’organisation que je dirige et le Togo sont bonnes et très anciennes. Il y a une volonté partagée d’accélérer le mouvement

Je dois féliciter le chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement pour les idées claires visant à accélérer le développement économique et pour leur volonté de mettre l’accent sur le capital humain.

A l’UNESCO, nous partageons cette vision. Aujourd’hui, parmi les challenges et les défis les plus importants pour atteindre les Objectifs de millénaire de développement  (OMD), et se développer d’une manière équitable et inclusive, il faut mettre l’accent sur la formation des cadres, sur les institutions et le développement du capital humain.

C’est pourquoi je me félicite de pouvoir accompagner le gouvernement du Togo dans cette stratégie.

Republicoftogo.com : Vous avez visité hauts lieux de la traite négrière. Quel sentiment gardez-vous ?

 Irina Bokova : Je me suis rendu à Glidji et à Agbodrafo, c’est très émouvant.

Pour l’UNESCO, la protection du patrimoine culturel historique est une priorité.

A cet égard, le projet de la « Route de l’esclave » occupe une place particulière.

Nous le considérons comme un moyen de préserver la mémoire.

Ces sites véhiculent un message fort pour le respect de la dignité humaine, pour le respect des droits humains pour mettre en garde contre le racisme et les crimes contre l’humanité.

J’ai été très honoré d’assister à la cérémonie du peuple Guin qui a toujours protégé et gardé ce patrimoine culturel.

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