Culture

King Nee, le sheriff de l'industrie musicale

Lawal Saidina Aliou (photo), plus connu sous son nom de scène de King Nee, a créé il y a un peu plus d’un an le Conseil togolais de la musique (CTM), dont l’objectif est d’assurer la promotion de la musique nationale, de protéger les artistes contre le piratage et de mettre fin à certaines pratiques contestables. Le CTM est affilié au Conseil international de la musique.

Republicoftogo.com : Une organisation de plus ?

King Nee : Notre stratégie est simple : mettre en commun nos énergies et nos compétences pour développer le secteur musical au Togo. Nos membres sont des artistes, bien sûr, mais aussi des producteurs, des arrangeurs, des animateurs radio et TV ou des journalistes.

Nous invitons tous les artistes à rejoindre le groupe.

Republicoftogo.com : Comment promouvoir et protéger les artistes dans un univers qui ressemble à une jungle ?

King Nee : Le gros problème des artistes togolais est qu’ils travaillent chacun dans leur coin. Ils ne connaissent pas leurs droits ; ils ignorent combien se faire payer lors d’un concert ; ils n’ont aucune idée des règlements en matière de copyright.

Un seul exemple : certaines stations de télévision à Lomé exigent du chanteur qu’il paye le diffusion de son clip. C’est n’importe quoi et le CTM va y mettre un terme.

Il est important que le milieu artistique puisse vivre de son métier, c’est un minimum.

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