Docteur en droit économique de l’Université Paris-Dauphine, diplômé de l’École nationale des Douanes de Neuilly-sur-Seine, Isaac Essowédéou Agba, est le représentant du Togo à Zone de l’Alliance de Coprospérité, une organisation intergouvernementale dont le siège est à Lagos.
Passionné de littérature, il consacre son maigre temps de loisir à la lecture et à l’écriture. « La Ballade des misères », qui vient de sortir, est son troisième roman rédigé avec son nom de plume, Agba de Landa.
Au travers de l’histoire d’un couple en rébellion et de sa propre histoire, le narrateur dépeint une Afrique rurale déchirée entre rites et modernité, entre animisme et christianisme, entre son identité profonde et les séquelles de la colonisation.
Au-delà de la dénonciation des mariages forcés, du carcan des croyances gangrenées de charlatanisme, et de l’arrogance du Blanc, il s’interroge sur les possibilités d’évolution d’un peuple dont la tradition nourrit l’âme mais qu’elle paralyse aussi sous son joug.
Habité par la passion de son pays et de son continent, c’est avec une grande lucidité, parfois amère mais toujours tendre, et dans un style truculent, que l’auteur raconte, tel un griot du XXIe siècle, l’histoire d’un amour, du fruit de cet amour… et d’une Afrique toujours en devenir.
« La Ballade des misères »
Par Agba de Landa
296 pages, 20 euros
Editions Jets d’encre, Paris