Le projet de gestion intégrée des catastrophes et des terres (PGICT) comporte désormais une nouvelle composante.
Les agriculteurs vont bénéficier du dispositif de gestion intégrée de la fertilité, de l’eau et des ravageurs par les champignons (GIFERC).
Pour faire simple, la technique est basée sur l’application aux sols de trois groupes écologiques de champignons (les saprophytes qui accélèrent la décomposition de la matière organique, les symbiotiques qui augmentent la capacité de la plante à prélever l’eau et les éléments nutritifs dans le sol et les entomopathogènes qui luttent contre les insectes ravageurs des cultures).
Les premiers tests réalisés à Gounoukope et Affagnan semblent encourageants. La production de tomate est en forte hausse.
Les paysans utilisent des engrais classiques et pas forcément très écologiques pour leurs cultures maraîchères. Le GIFERC va permettre d’offrir un label Bio et une croissance beaucoup plus vigoureuse grâce à la technique du goutte à goutte.
1000 paysans seront concernés dans un premier temps.
Ce programme est financé partiellement par la Banque mondiale à hauteur de 16 millions de dollars.