La conférence internationale sur la population et le développement tenue il y a près qu’un quart de siècle avait placé les droits des personnes au cœur du développement. Elle a reconnu la santé sexuelle et reproductive comme un droit fondamental et a souligné la nécessité de promouvoir l’autonomie des femmes et des filles pour garantir le bien-être des individus et des familles.
Dans le cadre du Programme d’action de la CIPD, les gouvernements ont défini un programme ambitieux visant à garantir un développement mondial inclusif, équitable et durable. Ce programme a permis d’orienter les politiques et de faire progresser l’égalité et l’autonomisation des femmes, la santé et l’espérance de vie mondiales, ainsi que l’éducation des filles. De profondes inégalités persistent néanmoins.
Depuis 24 ans, le monde, et l’Afrique en particulier, fait face à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités comme la croissance de la population, l’évolution de la pyramide des âges, l’urbanisation rapide ou les migrations.
Les pressions environnementales croissantes, notamment le changement climatique, amplifient ces nouveaux défis démographiques.
Les efforts doivent aussi porter sur la sécurité alimentaire et la salubrité de l’eau, la création et le maintien d’emplois dignes ou l’énergie durable pour tous.
Le programme de la CIPD repose sur le respect de l’égalité, des droits et de la dignité. Il est une source d’inspiration et d’action pour les dirigeants africains.
Le Togo a honoré une bonne partie des engagements pris dans le cadre du Programme d’action (PA-CIPD), a estimé mardi le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA-Togo). En matière de santé, d’autonomie des femmes, de salubrité ou d’accès à l’énergie solaire.
Les efforts gouvernementaux se poursuivent car en matière de développement, rien ne sera jamais vraiment terminé.