Diplomatie

2000 soldats en état d’alerte

En marge des cérémonies d’investiture du nouveau président du Sénégal, Macky Sall, les chefs d’Etat des pays membres de la Cédéao, dont le président du Togo, Faure Gnassingbé, ont tenu lundi à Dakar un sommet consacré à la situation au Mali.

Outre le coup d’Etat, il faut maintenant gérer la menace d’une sécession avec la prise des villes de Kidal, Gao et Tombouctou (nord-est) par les rebelles Touaregs et leurs alliés islamistes.   

La Cédéao a frappé fort a décidé un embargo total contre la junte au pouvoir à Bamako et la mise en place immédiate de sa force militaire. 

Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui (lundi) et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel (sera) effectivement rétabli ;

Ce mini-sommet de Dakar s'est tenu quatre jours après celui du 29 mars à Abidjan qui avait donné à la junte militaire ayant renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré jusqu'à lundi pour un retour à l'ordre constitutionnel, sous peine d'un embargo diplomatique et financier.

La junte avait promis dimanche le retour à un pouvoir civil et une transition vers des élections à une date non précisée.

La Cédéao a mis en état d'alerte une force militaire de quelque 2.000 hommes.

Le sommet de Dakar a demandé que le gouvernement légitime qui sera mis en place (au Mali) dans les prochains jours ouvre le dialogue avec les mouvements armés.

Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait être saisi par Paris des éventuels besoins de la Cédéao pour régler la crise au Mali.

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