Diplomatie

A quoi sert vraiment la Francophonie ?

Micheline Calmy-Rey (photo) a donné mercredi matin à Montreux le coup d'envoi de la conférence ministérielle chargée de préparer le Sommet de la Francophonie prévu en fin de semaine. La cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) préside cette réunion.
Si les participants réfléchiront aux moyens de renforcer la présence de la langue française dans le monde (en recul constant), ils discuteront aussi des grandes questions politiques et économiques. Car, depuis sa création, l'OIF entend jouer un rôle de mini-Onu ; avec des résultats mitigés.
A l'ordre du jour donc, la réforme de la gouvernance mondiale, la sécurité au Sahel, la crise économique, la réforme de l'Onu, la situation en Haïti, au Niger, en Guinée ou en Côte d'Ivoire et le conflit israélo-palestinien (l'Etat hébreu, dont 15% de la population est francophone, n'est toujours pas admis à l'OIF, même en qualité d'observateur !)
Les participants devront enfin se prononcer sur l'adhésion comme observateurs de plusieurs pays dont l'Estonie, la Bosnie, les Emirats arabes unis ou République dominicaine où la pratique du français n'est pas extrêmement répandue ...
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Elliott Ohin, est arrivé mardi soir à Montreux.

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