Diplomatie

Braconnage en bord de Seine

François Hollande et Nicolas Hulot devait accueillir en milieu d’après-midi l’Hôtel de la Marine à Paris le président du Togo, Faure Gnassingbé, et plusieurs de ses homologues africains, pour une table ronde consacrée à la lutte contre le braconnage et le trafic des espèces menacées.

Au Togo, la modeste population d’éléphants a été décimée au début des années 90. Le processus de démocratisation s’est accompagné d’un blanc seing accordé aux braconniers. Depuis, la situation s’est améliorée, mais le retour de nombreux pachydermes est exclu.

Pratiquement plus d’éléphants sur le sol togolais, mais le trafic d’ivoire provenant des pays voisins se porte bien. Depuis le mois d’août 2013, plus de 700kg ont été saisis à Lomé par l’office spécialisé dans des boutiques et chez des antiquaires.

Les autres espèces protégées sont également l’objet de trafics avec l’engouement en occident pour les NAC, autrement dit, les nouveaux animaux de compagnie. Tortues, caméléons, varans sont exportés illégalement ou bien les distributeurs ne respectent pas les règlementations internationales sur le commerce d'espèces exotiques. Une menace pour la faune et l’éco-système.

La table ronde de Paris a donc tout son sens.

Au-delà du risque, bien réel, de voir des espèces rares disparaitre à l’état sauvage, ces exactions portent atteinte à la souveraineté des États et à la sécurité des populations. La lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées est donc un enjeu de protection de l’environnement mais aussi de paix et de stabilité régionale.

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