Pour contrer la menace des armes de destruction massive autres que nucléaires, la communauté internationale doit renforcer les trois instruments multilatéraux dont elle dispose, ont estimé vendredi à New York plusieurs délégations aux Nations Unies.
Et notamment les capacités des Centres régionaux spécialisés de l’Onu.
Le représentant du Togo, Kokou Nayo M’Beou, dont le pays accueille le Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique, a réaffirmé le rôle déterminant de ces Agences en insistant sur la contribution apportée par celui de Lomé.
M. M’Beou a rappelé que le gouvernement togolais continuait, en dépit de ses difficultés financières, à remplir la part du contrat qui est le sien en tant que pays hôte.
Dans ce contexte, il s’est réjoui de la décision de renforcer les capacités humaines et opérationnelles du Centre, ce qui a permis de multiplier et de diversifier ses activités.
Kokou Nayo M’Beou a invité les États africains à faire des contributions volontaires au Centre comme ils s’y sont engagés lors de la réunion du Conseil exécutif de l’Union africaine, organisée à Khartoum en 2006.