Diplomatie

Dramani et Koffigoh dans le chaudron de la Côte d’Ivoire

La mission d'observation de l'Union européenne a appelé mercredi la commission électorale ivoirienne à lui assurer un libre accès à l'organisation du second tour de la présidentielle de dimanche, dénonçant des "pratiques d'obstruction" depuis le premier tour.
Dans un communiqué, la mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE, 120 personnes) "appelle la Commission électorale indépendante (CEI) à la responsabilité afin qu'elle assure à ses observateurs un accès à l'ensemble du processus électoral".
Le second tour de la présidentielle, censée mettre fin à une décennie de crise politico-militaire, opposera dimanche le sortant Laurent Gbagbo à l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Jeudi soir, un débat télévisé opposera les deux candidats.
Dans ce contexte tendu, marqué également par des affrontements réguliers à Abidjan, plusieurs observateurs togolais sont à pied d’œuvre à Abidjan pour s’assurer que le scrutin du 28 novembre se déroule dans la paix et dans la transparence.
Damma Dramani (photo), le président du groupe parlementaire RPT, dirige la délégation d’observateurs de l’Uemoa ; quant à l’ancien Premier ministre du Togo, Joseph Kokou Koffigoh, il fait partie de celle de l’Union africaine.
M. Dramani a déclaré jeudi que « Les deux candidats sont des hommes d’Etat, je pense qu’ils n’ont aucun intérêt à ce que la situation dégénère ».

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