Diplomatie

Faure au Caire pour le sommet de l’OCI

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, est arrivé mardi soir au Caire. Il prend part ce mercredi au XIIe sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). A l’agenda des participants, la guerre civile en Syrie, l’instabilité née du Printemps arabe et la situation au Mali avec l’intervention militaire française et africaine destinée à chasser les djihadistes du Nord du pays. L’Egypte a exprimé son opposition à cette intervention.

Selon le programme communiqué par l’OCI, le sommet consacrera une séance spéciale à la colonisation israélienne, un sujet habituel des réunions de cette organisation depuis sa création en 1969.

Sur le conflit israélo-palestinien, le Togo a toujours eu une position équilibrée. Lors de son intervention mardi pendant la réunion ministérielle préparatoire, Elliott Ohin, le ministre des Affaires étrangères a souhaité la reprise des discussions directes tout en rappelant l’exigence de son pays de voir les deux Etats vivre côte à côte en paix et en sécurité.

La question de l'islamophobie, les minorités musulmanes dans le monde et la coopération économique dans le monde islamique, un marché de quelque 1,5 milliard d'habitants, sont au menu.

A l'ouverture des travaux, le président égyptien Mohamed Morsi a appelé les factions de l'opposition syrienne à unifier leurs rangs pour hâter un règlement de la crise dans leur pays, au début d'un sommet des pays islamiques au Caire.

Que le régime syrien tire la leçon de l'Histoire: ce sont les peuples qui restent. Ceux qui font prévaloir leurs intérêts personnels aux dépens de ceux de leurs peuples finiront par partir, a-t-il ajouté devant les chefs d'Etat ou représentants de 56 pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

SAL

M. Morsi a invité les factions qui ne font pas partie de la Coalition de l'opposition, reconnue par la communauté internationale, à se coordonner avec cette coalition et à soutenir ses efforts en vue d'une approche unifiée (...) pour instaurer la démocratie en Syrie.
 
 L'offre de dialogue avec Damas lancée par le chef de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, pour trouver une solution à près de deux ans de conflit meurtrier en Syrie suscite de violentes critiques dans son propre camp, déjà divisé, avant même que le régime n'y réponde.
 
 Le sommet doit également appeler à un dialogue sérieux entre l'opposition syrienne et des représentants du gouvernement syrien prêts à un changement politique et non impliqués (...) dans la répression de la révolte en Syrie, selon un projet de résolution dont l'AFP a obtenu copie.
 
 La Syrie, suspendue de l'OCI en août dernier, ne participe pas au sommet du Caire auquel assistent certains chefs d'Etat de pays membres, dont le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, un solide allié du régime de Bachar al-Assad.
 
 Prenant la parole, le président sortant de l'OCI, le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, a notamment réclamé le soutien du sommet du Caire au Mali pour le recouvrement de sa souveraineté, menacée par des groupes terroristes qui commettent des crimes contre le peuple malien.

Photo : Le président togolais et son ministre des Affaires étrangères Elliott Ohin mercredi à l'ouverture du sommet

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