Diplomatie

Fin de la visite officielle au Congo

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, a achevé mardi une visite officielle au Congo. L’essentiel de son séjour s’est déroulé à Oyo (500 km de Brazzaville).

Le communiqué officiel publié dans la soirée réaffirme la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

Dans cette optique, précise le texte, la première grande commission mixte Togo-Congo se déroulera dans le courant du premier semestre 2014. 

Les deux chefs d’État ont par ailleurs évoqué les sujets relatifs à l’actualité africaine et internationale, en focalisant leur attention sur le Mali, la Centrafrique, la République démocratique du Congo (RDC), Madagascar, la Guinée, la Syrie, l’immigration clandestine et les relations entre l’Afrique et la Cour pénale internationale (CPI).

Sur le Mali, tout en se félicitant de la tenue réussie de l’élection présidentielle dans ce pays et donc du retour progressif à la paix, Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé ont fermement condamné l’assassinat à Kidal, dans le nord du Mali, samedi dernier, de deux journalistes français. Ils se sont déclarés solidaires du gouvernement et du peuple français, ainsi que des familles des victimes.

Evoquant la détérioration de la situation sécuritaire en République centrafricaine, les deux présidents ont lancé un appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux afin qu’ils apportent l’aide nécessaire dont a besoin ce pays pour conduire la transition à son terme. Ils se sont par ailleurs félicités de l’appui apporté par l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et les Nations unies à la Centrafrique.

Denis Sassou N’Guesso et son homologue togolais ont appelé à la reprise des négociations de Kampala, en Ouganda, entre le gouvernement de la RDC et le M23, mais ils ont en même temps déclaré prendre acte de l’évolution de la situation militaire sur le terrain. 

Les deux chefs d’État ont par ailleurs salué le bon déroulement du premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar et encouragé les acteurs politiques de ce pays à faire aboutir le processus dans son ensemble. Dans la même optique, ils ont invité la classe politique de Guinée à tout mettre en œuvre pour que les élections législatives, dont les résultats provisoires ont été publiés, ne donnent pas lieu à de nouveaux déchirements au sein de la population.

 Au sujet de l’immigration clandestine, Faure Gnassingbé et Denis Sassou N’Guesso ont estimé qu’un soutien « accru » au développement de l’Afrique pourrait aider à la maîtrise de ce phénomène à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines.

Le 12 octobre dernier, à Addis Abeba, les chefs d’État africains avaient exprimé leur préoccupation sur les relations entre la CPI et l’Afrique, estimant que ce tribunal s’acharnait tout particulièrement sur les dirigeants du continent. Ils demandaient en même temps le report du procès contre le président kenyan, Uhuru Kenyatta. Les parties congolaise et togolaise ont indiqué soutenir cette position.

S’agissant du conflit syrien, le Congo et le Togo soutiennent la communauté internationale dans sa détermination à organiser la deuxième conférence sur ce pays prévue à Genève, en Suisse.

Le communiqué conjoint a été lu en présence des deux chefs d’État et des deux délégations par la ministre congolaise du Commerce et des Approvisionnements, Claudine Munari, cosignataire de celui-ci avec son homologue togolais de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, Koffi Esaw.

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